samedi 12 septembre 2015

Avec un peu de retard...

Retour en France !
Comme me l'ont fait remarquer certains, j'étais restée virtuellement bloquée à la frontière belge...
En fait, ça fait 2 semaines que je suis rentrée en France et que j'ai repris le travail.
Pour les photos des mes étapes européennes, ça va venir. Un peu de patience.

mardi 25 août 2015

3 jours à Saint-Pétersbourg, c'est pas assez...

Après une courte escale à Yekaterinburg et 35h de train, je suis donc arrivée à Saint-Pétersbourg, dernière étape russe et point le plus au nord de tout mon voyage.

C'est une très jolie ville qui mériterait bien d'y passer une bonne semaine. Avec mes 3 petites journées, j'en suis partie contente mais un peu frustrée.

Arrivée le matin, j'ai commencé par laisser mon sac dans la consigne de la gare pour aller me balader dans le centre-ville. Et là, surprise, ça ressemble presque plus à une ville européenne qu'à une ville russe. Ça change, c'est sympa. Tout en gardant l'ambiance des villes russes.

Des palaces aux façades magnifiques, des églises splendides, une rivière et plusieurs canaux (certains l'appellent la Venise du Nord), la balade est agréable malgré la chaleur. Le lendemain, j'ai continué la visite en compagnie de mon hôte qui connaît très bien la ville.

Mes photos de Saint-Pétersbourg, c'est ici !

Le soir du premier jour, balade dans le parc du palais de Catherine tout près de chez mon hôte.
Pour les autres photos, clic.

Le soir, nous sommes allés sur le bord golfe de Finlande pour un beau coucher du soleil, avant de revenir en ville pour attendre la levée des ponts sur la rivière. Toutes les nuits, entre 1h30 et 4h, les ponts se lèvent pour laisser passer les bateaux de marchandises. Pendant ce temps, la ville est coupée en deux.

Les photos du coucher de soleil et de la levée des ponts,
en suivant ce lien.

Et pour finir, le dernier jour, nous avions encore profité de sa voiture pour aller au palais de Peterhof qui est entouré d'un grand parc ayant de nombreuses fontaines.

Le palais de Peterhof.
Pour les autres photos, c'est par là.

Après ces trois jours à Saint-Pétersbourg, j'ai pris un train en fin de journée pour rejoindre Riga. Bye bye la Russie et retour en Europe. Une nuit de train coupée au milieu par les passages de douane. Je suis donc maintenant à Riga pour 2 jours et demi. Et après Saint-Pétersbourg qui sentait déjà un peu l'Europe, à Riga, plus de la moitié des habitants parlent russe. Ça me fait donc une transition en douceur et un peu de temps supplémentaire pour tenter de pratiquer le russe.

jeudi 20 août 2015

Direction : plein ouest.

J'ai pas mal avancé en quelques jours, je ne suis plus qu'à 2 fuseaux horaires de Moscou.

A partir d'Irkutsk, j'ai donc pris le train pour Krasnoyarsk. Arrivée en fin de matinée, j'ai commencé par chercher une auberge de jeunesse ayant une place libre (je n'avais pas pris le temps de chercher par internet). Parfait, j'en trouve une pas cher à 2 pas de la gare. Après avoir posé mon sac et échangé avec le gérant quelques yens contre des roubles et kopeck de l'ex-URSS, je pars me balader en ville. Ce n'est pas une très jolie ville, et si je me suis arrêtée là, c'est surtout pour la journée du lendemain.

Une petite chapelle domine la ville du haut d'une colline. Je décide d'y monter pour avoir une belle vue. Pas facile de trouver la bonne route. Je me perds un peu dans des petites ruelles au bitume défoncé et aux petites maisons à moitié en ruine, je traverse des friches où se baladent des chiens plus ou moins sauvages (mais pas méchants), et je fini par trouver. La vue n'est pas dingue, mais plutôt jolie quand même. Je continue ensuite ma balade parmi les rues principales et le long de la rivière. Et je m'amuse à prendre en photo les façades d'immeubles les plus typiques de ce que je vois dans toutes les villes russes.

Krasnoyarsk vue depuis la chapelle.
2-3 autres photos et quelques façades 100% russes, par là

Le lendemain, après avoir laissé mon sac à la consigne de la gare, je me rends à la réserve naturelle des Stolby, principal intérêt de Krasnoyarsk. Il y a 2 moyens pour y accéder. J'avais choisi de monter en télésiège pour gagner du temps. Mais pas de bol, le lundi, il ne démarre qu'à 13h... J'ai donc ensuite dû marcher pas mal pour rejoindre le départ de l'autre chemin et au lieu de gagner une heure, j'en ai perdu deux... Heureusement que j'étais partie tôt le matin.

Une fois sur place, magnifique ! Un peu comme Fontainebleau, mais version XXL. Les Stolby, c'est le nom d'énormes blocs de granite éparpillés au milieu d'une forêt de conifères et de bouleaux. Un peu comme à Fontainebleau donc, sauf que les blocs ne font pas 5-6 mètres de haut, mais plutôt 50 mètres. Jusque 80 mètres pour les plus grands. Certains sont équipés pour l'escalade, et d'autres, plus petits et moins verticaux, peuvent se grimper sans assurage. Et quand on est en haut, de belles vues sur les collines boisées et la ville de Krasnoyarsk derrière. La forêt est très belle, avec un sous-bois bien vert et pas mal de bêtes. Donc une très belle journée. Dommage que j'étais limitée par l'heure (j'avais mon train à 19h), j'aurais dû prévoir de passer une nuit de plus ici...

J'ai pris pas mal de photos là-bas : clic !

J'ai ensuite continué vers l'ouest et j'ai fait un petit crochet par la ville de Tomsk où je voulais m'arrêter en mars sans en avoir eu le temps. Ça a donné une nuit un peu fatiguante car pas de train direct. Et donc descendre du train à 2h du matin, poireauter dans la gare de Taïga, avant de reprendre un train à 4h30 pour 2h de trajet. Bilan, pas beaucoup dormi...

Une fois sur place, je trouve l'appartement de la personne qui m'héberge, et il m'emmène pour une petite visite guidée de la ville, réputée pour ses vielles maisons en bois aux façades joliment décorées. Il est archéologue et il a grandit dans cette ville, donc il connaît bien son histoire, ce qui rend la balade d'autant plus intéressante. En milieu de matinée, il part travailler et je continue à me promener seule dans cette jolie ville qui vaut bien un détour et une courte nuit.

Façade typique de Tomsk.
Pour les quelques autres photos, c'est ici que ça se passe.

Après une soirée à discuter autour d'une bière et une bonne nuit, j'ai repris le train pour presque 30h de trajet jusque Yekaterinburg. Pendant la demi-heure d'arrêt du train à la gare de Novosibirsk, je retrouve sur le quai un odonatologue russe qui me confie quelques libellules mortes à ramener en France pour un ami qui étudie l'espèce. Donc une demi-heure à causer insectes, ça fait une agréable petite pause au milieu du trajet.
Je suis maintenant à Yekaterinburg, où je ne reste qu'une après-midi. Je pars ce soir pour 35h de train direction Saint-Petersburg, dernière étape russe de mon voyage.

dimanche 16 août 2015

9 jours autour du Baïkal

À partir de Severobaïkalsk, j'ai donc pris le bateau pour rejoindre l'île d'Olkhon. Cette traversée en bateau est sensée être magnifique car on longe la côte. Mais avec toute cette fumée, on ne voyait rien ou pas grand chose... La totalité du lac est recouverte de fumée. Et le lac fait 600 km de long. Ça donne une idée de la gravité de l'incendie. J'ai d'ailleurs appris qu'il n'y avait pas un incendie, mais plusieurs à plusieurs endroits autour du lac.

Le bateau pour aller sur Olkhon.
Pour voir quelques photos prises depuis le bateau, c'est par ici que ça se passe. 


Arrivée sur l'île, une heure de trajet dans une vieille Lada sur des pistes plus que chaotiques pour rejoindre Khuzhir, le village principal où j'avais déjà séjourné en mars. Là, je retrouve le sympathique Sergey qui s'occupe de la petite église. La maison qu'il construit a bien avancé depuis mars. Il accueille déjà des visiteurs au premier étage. Je discute un peu avec lui et il me rassure sur le fait que pour l'instant il n'y a pas d'incendie sur l'île. Je peux donc partir randonner tranquille.

Mon but est de rejoindre la pointe nord de l'île, à environ 50 km du village. J'avais prévu l'après-midi, puis 2 jours complets, puis une matinée pour faire l'aller-retour. Départ vers 16h, l'après-midi est déjà bien entamée donc je ne traîne pas. Je n'ai pas de carte et il n'y a pas vraiment de chemins, mais ce n'est pas compliqué, il suffit de suivre la côte. Problème, les plages c'est du sable, du sable mou, et avec le sac de 15 kg, je m'enfonce et n'avance pas aussi vite que prévu. Mais pas question de couper par la piste : la côte est magnifique. Une succession de pointes rocheuses, de falaises et de criques de sable fin ou de galets. Et côté terre, des étendues d'herbe rase entrecoupées de forêts de conifères. La fumée gêne un peu la vue, mais donne au paysage un côté un peu mystérieux. Au début, beaucoup (trop) de monde sur les plages (ça change du mois de mars où il n'y avait personne), mais en s'éloignant du village, je me retrouve seule au monde avec pour compagnie les vaches en liberté, les oiseaux et les chiens de prairie. Je peux commencer à apprécier le bruit des vagues. A la tombée de la nuit, je m'arrête sur une plage pour bivouaquer.

Une des nombreuses plages du rivage d'Olkhon.
Les autres photos de ma rando, par là !


Le lendemain, comme je suis très en retard, réveil au petit matin. Je remplis ma bouteille d'eau dans le lac (pratique cette réserve d'eau potable !) et je pars. J'essaye d'éviter les plages pour ne pas perdre plus de temps dans le sable. Il fait chaud. Fin de matinée, il me reste 20 km. Il paraît que c'est beau la pointe : ça m'embêterait de ne pas y arriver. Donc je rejoins la piste principale et je décide de faire du stop. Problème, toutes les voitures sont des minibus qui emmènent des touristes à la pointe. Mais des touristes qui ont payé pour ça. C'est comme demander à un taxi de me prendre en stop... Finalement, un s'arrête. Il avait une place libre et les autres touristes ont eu pitié de moi. Donc me voilà à Khoboï, la pointe nord de l'île. Et en effet, c'est joli. Des hautes falaises bien découpées et le lac des deux côtés.

La pointe de Khoboï dans la fumée.
J'ai pris 3-4 autres photos : clic !


Pour le retour, comme j'ai gagné une demi-journée, j'ai théoriquement le temps de rentrer à pied. Mais comme j'ai aussi envie de passer un peu de temps à Khuzhir avec Sergey et les autres voyageurs qu'il héberge, je tente le stop en avançant. Et je n'ai pas fait 20 mètres qu'une voiture s'arrête. Un couple de médecins d'Irkutsk avec un petit gosse de 5 ans. Ils parlent un petit peu anglais, donc on discute en chemin. Ils comme veulent s'arrêter sur la plage, petite baignade avec eux. Je ne sais pas à combien est l'eau, peut-être 15°C. Pas très chaud, surtout après les bains japonais à 40°C... À Khuzhir, je file un coup de main à Sergey et je passe la soirée et la journée suivante avec les autres voyageurs. Des français, des allemands, une israélienne et un russe. Un petit groupe international et bien sympa.

Khuzhir dans la fumée... Quelques autres photos (pas grand chose...) prises autour de Khuzhir. 

Je devais ensuite prendre le bateau pour rejoindre Irkutsk et j'avais réservé mon lendemain pour une plongée dans le lac ! Ça devait un chouette cadeau pour mon anniversaire. Petit problème, je me pointe au petit port et pas de bateau... Le temps d'attendre un peu, d'entendre des russes me dire qu'il n'y a pas de bateau et de remonter pour trouver des renseignements. Renseignements trouvés, le bateau ne part pas du port mais de la petite crique derrière la colline. Je cours, mais trop tard, je l'entends qui part... Loupé... En soi c'est pas très grave, mais j'avais déjà payé pour ce bateau (et c'est assez cher), et surtout je dois annuler la plongée !
Donc pas de plongée, mais une journée de plus sur l'île. Et j'ai passé une bonne journée. L'israélienne et une des françaises avaient prévu de rejoindre Irkutsk en stop plutôt que de payer le transfert en minibus. Pas question de payer un autre bateau, il n'y en a que 2 par semaine et c'est trop cher. Donc je me joins à elles et on part assez tôt le matin pour être sûrs d'y être le soir (il y a quand même près de 400 km à faire). Mais à 3 et avec les sacs, ça fait un peut beaucoup. Finalement un camion a une place. La française la prend car elle a son avion le lendemain... Et à 2, on a pas mal attendu, mais on a fini par arriver par trop tard dans l'après-midi. On retrouve la française pour passer la soirée avec elle dans un bar, et je dors dans une auberge de jeunesse.

En attendant qu'une voiture veuille bien nous prendre...


Le lendemain, je prends un minibus pour Listvianka au bord du lac. C'est le point de départ d'une randonnée qui longe la côte vers le nord. Une randonnée magnifique. L'impression d'avoir à la fois la mer et la montagne. Je décide de bivouaquer sur une des plages et un couple d'allemands étaient aussi là. Soirée sur la plage autour d'un feu à discuter avec eux. Mais ensuite, nuit mouvementée. Réveillée par une bourrasque de vent, un orage arrive. On voit les éclairs se rapprocher de plus en plus. Il commence à pleuvoir. Comme je n'ai pas de tente, les allemands me proposent une place dans la leur. Mais je ne veux pas les déranger, et si l'orage vient vraiment sur nous, pas sûre que la tente soit une bonne idée. Donc je range mon sac de couchage pour l'abriter de la pluie, je le remplace par mon poncho imperméable et j'attends que ça passe. Finalement, l'orage s'est éteint (je trouve pas d'autres mots) en arrivant sur le lac. Et quand je me suis réveillée de froid, je voyait les étoiles. J'ai donc pu ressortir mon sac de couchage et finir ma nuit tranquille. Le lendemain, avant de reprendre la marche, je m'offre une longue grasse matinée en maillot de bain au soleil. Le luxe ! Arrivée de la randonnée dans un petit village d'où part un bateau pour Irkutsk. Celui-là je ne l'ai pas raté. Le lendemain, balade dans la ville avant une nuit et une matinée de train pour rejoindre Krasnoyarsk, plus à l'ouest.

C'était beau. Et presque pas de fumée pour le premier de rando.
J'ai pris pas mal,de photos pendant cette rando : les voilà

Si plus tard je dois choisir un seul endroit de mon voyage pour y retourner, c'est sûr, ce sera le Baïkal. Je suis définitivement amoureuse de ce lac !

samedi 8 août 2015

БAM (Baïkalo-Amourskaya Maguistral) : 2 jours de train dans des paysages magnifiques.

Je quitte Tynda le matin pour une journée entière de train. Les conifères ont remplacé les bouleaux. Le relief est d'abord vallonné, puis on suit une rivière pendant quelques heures et cette rivière nous mène peu à peu à de la montagne de plus en plus marquée. On prend doucement de l'altitude, on longe quelques lacs. Dans les vallées en contrebas serpentent des rivières et s'étalent des marais, et au-dessus de nous, on commence à voir quelques neiges éternelles.

En fin de journée, le relief redevient plus plat et le soleil se couche sur les montagnes au loin. Je sais que ce replat n'est que temporaire et pour ne rien rater de la traversée du massif qui va suivre, je descends du train à la petite gare de Taksimo et j'y passe la nuit.

Le lendemain, le temps est malheureusement brumeux. Mais voir se détacher de la brume les hauts sommets tout enneigés donnait une ambiance assez sympa.

Confortablement installée dans le train à regarder défiler les montagnes, une pensée pour les miliers de prisonniers qui sont morts de froid, de faim et d'épuisement pour la construction de cette БAM, la "grande ligne Baïkal Amour", plus septentrionale et plus montagneuse que la voie classique du transsibérien.

La plupart des touristes passent par le sud. Je ne sais pas quels paysages ils ont, mais c'est sûr, je ne regrette pas mon choix.

Quelques photos, prises à travers la vitre (sale). Pas aussi bien qu'en vrai, mais ça peut vous donner une idée. Et vous n'aurez pas les sommets enneigés, les photos ne donnent rien à travers la brume.


Je suis maintenant à Severobaïkalsk, petite ville à l'extrémité nord du lac Baïkal. L'occasion d'apprendre que la brume sur le lac et autour de nous est en fait de la fumée issue d'un gros incendie de forêt sur la côte est du lac. C'est dommage, normalement on devrait voir des hautes montagnes tout autour de nous...
Le Baïkal ! Quelques photos prises à Severobaïkalsk, par ici.


Demain, 6h30 de ferry pour traverser la moitié du lac (c'est qu'il est grand ce lac !) en direction de l'île d'Olkhon. J'avais passé quelques jours sur cette île en mars. Et j'y retourne avec plaisir. Au programme, une randonnée de 3 jours avec pour objectif l'extrémité nord de l'île réputée pour être très belle. Si la pluie et les moustiques ne viennent pas trop gâcher la fête, les bivouacs seule au monde au bord du lac promettent d'être magnifiques !

mercredi 5 août 2015

Oh ! Une revenante !

Et non, ce blog n'est pas complètement mort !! Ni moi ! Pour faire taire les rumeurs, je n'ai pas été mangée par un dragon ou tranchée par le katana d'un samouraï ou que sais-je encore... La raison de mon silence, c'est que j'avais plein de choses à faire et que je préférais profiter à 100% de mon voyage. J'espère que vous ne m'en voulez pas trop...

Maintenant, j'ai quitté (avec tristesse) le Japon et je suis en train de traverser tranquillement la Russie pour rentrer début septembre. J'ai mis à jour la carte du trajet avec en jaune le retour. Et promis, je tiendrai cette carte à jour (dans la limite de mon accès à internet). Celle du Japon n'est toujours pas à jour. Je le ferai si j'ai du temps d'attente avec internet (ça peut arriver, j'ai parfois internet dans les gares).

Je suis donc partie de Sakaiminato (à peu près au milieu du Japon sur la côte nord) en ferry pour rejoindre Vladivostok. Un peu plus de 2 jours en mer, avec au milieu un courte escale en Corée (du sud évidemment...). Courte escale, théoriquement 4-5h, mais avec les formalités de douane pour rentrer et sortir du pays, finalement il ne restait que 2 petites heures pour se dégourdir les pattes dans le port industriel... Pour le reste, une mer calme, beaucoup de brouillard, quelques dauphins et des miliers de méduses.

Mon ferry. Quelques photos prises depuis le bateau, voir ici.
Désolée, pas de photos des dauphins, elles sont vraiment trop moches...


Je suis ensuite restée 3 jours et demi à Vladivostok le temps de visiter et de rencontrer des gens très sympas. Entre autres un français qui s'apprêtait à rejoindre Moscou par le Transsibérien et 2 russes dont un chauffeur de taxi qui nous a fait une super visite guidée. Bilan de ces quelques jours, pas beaucoup dormi mais bien profité : visites, baignades dans la baie, discussions anglorusses (pas toujours facile, mais on s'en sort !) autour de bières (la bière, ça aide pour parler étranger !) avec une belle vue nocturne sur la ville et bronzette sur la plage... Vladivostok, c'est une ville qui fait rêver, le bout de la Russie (enfin presque). Elle est construite sur des collines au fond d'une baie, ce qui donne de beaux points de vue. Il y a une atmosphère assez sympa, et ça fait plaisir de retrouver la Russie et son joyeux bazard. Léger choc après le calme et l'organisation japonaise !

Vladivostok ! Pour les photos de quelques endroits que j'ai visités, c'est par là


Ensuite, direction le nord, avec une après-midi et une nuit de train pour rejoindre Khabarovsk, sur le bord de cette rivière gigantesque qu'est l'Amour. Dans le train, là encore des rencontres sympathiques avec par chance un d'eux qui parlait un peu anglais. J'ai complété la galerie de portraits.

Je suis restée 3 jours à Khabarovsk. C'est peut-être plus qu'il n'en faut pour visiter la ville, plutôt jolie cependant, mais comme j'ai rencontré des gens sympathiques (c'est redondant, mais je ne m'en lasse pas), c'était parfait ! Un peu le même programme que Vladivostok, en remplaçant la baie par l'Amour pour la baignade et la vue nocturne par un bar animé pour les discussions. Il paraît que Khabarovsk est la ville de plus d'un demi million d'habitants la plus froide du monde... Qu'est-ce que ce serait si c'était la plus chaude ! C'était le cagnard !

La plage ! Et l'Amour, un joli nom pour une belle rivière. J'ai pas pris beaucoup de photos à Khabarovsk, mais en voici quelques unes.


Après Khabarovsk, encore direction le nord, pour une nuit de train vers Komsomolsk-na-amour. Je voulais faire ce trajet en ferry sur l'Amour, mais ils ont fermé cette liaison il y a 2 ans... Donc train. Et uniquement la nuit, donc pas de discussions avec les voisins de wagon.

A Komsomolsk, juste une journée, le temps de se balader dans la ville, sans oublier la petite baignade rafraîchissante. Et ensuite, à nouveau le train, encore un peu vers le nord, mais surtout vers l'ouest, direction Tynda. Et cette fois, trajet un peu plus long : 47h. J'écris justement dans ce train et j'ai des compagnons de wagon qui ne parlent pas anglais mais avec qui je passe un bon moment : jeux de cartes, devinettes, et discussions avec l'aide du dictionnaire et de dessins.

Komsomolsk, le temps d'une journée. J'ai même pas pris de photos de la plage Alors que c'est là que j'ai passé le plus de temps... Mais 2-3 autres photos ici.


Voilà ! J'essaierai de ne pas vous abandonner à nouveau pendant ces 4 semaines de retour.

Donc, à bientôt !

Et pour finir, une photo prise depuis le train et assez typique des paysages que je vois pour l'instant. C'est vert et c'est joli.

samedi 16 mai 2015

Kyushu, suite et fin

En ce moment, je suis à Shikoku, la plus petite des 4 principales îles du Japon, et je n'avais toujours pas trié mes photos de Kyushu... C'est fait, donc les voilà.

J'ai donc passé 5 jours autour du volcan Aso. Une belle région avec des belles randonnées. Niveau météo, j'ai eu des très belles journées et d'autres plus moyennes (brouillard en montagne et pluie sur la plaine...). Donc je n'ai pas pu faire tout ce que j'aurais voulu, mais j'ai quand même bien profité.

Depuis à peu près un an, le volcan est redevenu plus actif, donc l'accès au cratère est interdit. Dommage quand on voit les photos prises avant: une grosse marmite d'eau turquoise bouillonnante. Le jour de mon arrivée, il était particulièrement énervé et un gros panache de poussière en sortait avant d'aller se déposer dans la plaine. Ça doit pas très facile de vivre ici : de la poussière noire partout, et quand il pleut, ça fait de la boue... Les jours suivants, il était plus calme. Autour du volcan, une immense caldera (une des plus vastes au monde) dont la plaine est remplie de rizières.

Tout ça a donné de belles randonnées dont voici quelques photos :
Le cratère vu depuis le point accessible le plus proche.
Pour les autres photos de ces 5 jours, c'est ici que ça se passe.


Après Aso, je suis passée par Kumamoto, juste le temps de visiter son château et son jardin avant de filer vers le sud de l'île pour aller voir un autre volcan.
Le jardin était très agréable et le château magnifique. Ce château a eu un rôle important dans l'histoire du Japon (la révolte des derniers samouraïs refusant les changements politiques de Meiji) et la visite était très intéressante.
Le château (reconstruit car entièrement détruit pendant cette fameuse bataille).
Quelques autres photos : ici.

Et donc ensuite un autre volcan, Sakurajima, parmi les plus actifs du pays. Le temps était mauvais, donc le sommet restait caché dans les nuages, mais j'ai pu me promener parmi les restes des anciennes coulées de lave des dernières grosses éruptions (1914 et 1946). Ça donne des paysages assez étonnants avec la végétation qui recommence tout juste à s'installer et certains vestiges en partie ensevelis.
Mauvais temps, je n'ai pas pris beaucoup de photos,
mais en voici quelques unes sur ce lien.

Et pour finir, dernière étape sur cette île, Usuki. Petite ville que je ne pensais pas visiter, mais c'est de là que part le ferry pour rejoindre Shikoku. Et finalement, petite ville très sympathique et qui change des villes plus touristiques. Et j'ai rencontré des gens très sympa avec qui j'ai passé une bonne soirée avant de prendre le ferry au milieu de la nuit.
Les petites rues tranquilles d'Usuki. Très agréable.
2-3 autres photos par là.

Et donc, 2h30 de ferry pour arriver au petit matin à Shikoku. Ça donne une nuit un peu hachée et plutôt fatiguante. 1h de sommeil au terminal en attendant le ferry, puis 2h30 de sommeil pendant la traversée, puis une petite heure supplémentaire en arrivant pour attendre le premier train...

Et pour les photos de Shikoku, ce sera une autre fois !